Esclaves de tes mots
Esclave de tes mots je suis enchainée à toi
Avide de tes maux mes entraves sont émoi
Dans le décor d’un sombre palais mon corps frémit
Dans l’attente de vivre la passion jusqu’à l’oubli
J’imagine ta peau, tes mains en habiles serments
Gestes d’amour en art consommé nous consumant
Nos courbes mouvantes en exquise chorégraphie
Liées hors du temps, dans l’air délicat, insoumis
Nos plaintes rauques s’envolent dans nos souffles parfumés
Quand nos membres se frôlent et se mêlent énamourés
Une chaleur se propage quand s’affranchissent les tabous
Divine muse je suis tienne promise à tes genoux
S’échauffent nos mœurs, indécent libertinage
A l’heure du bouquet final d’un plaisir sauvage
Alors explosent d’impudeur nos charnels ébats
Et retombées alanguies tendrement dans les draps